Catégories
Non classé

Autonomie alimentaire des élevages

Introduction

L’autonomie alimentaire (AA) des élevages est un concept de plus en plus pertinent dans le monde agricole. La capacité de produire une proportion significative de nourriture destinée aux animaux sur l’exploitation même présente de nombreux avantages. Dans cet article, nous explorerons la définition de l’AA, les enjeux qui y sont associés, et le rôle innovant d’Agri-Echange dans la facilitation de cette transition.

Définition de l’Autonomie Alimentaire

L’AA peut être distinguée en plusieurs catégories:

  1. Autonomie alimentaire massique: Mesure en kg de matière sèche pour les fourrages et en kg de matière brute pour les concentrés.
  2. Autonomie alimentaire énergétique: Expression en UF (Unité Fourragère) pour mesurer l’énergie des aliments destinés au bétail.
  3. Autonomie alimentaire protéique: Quantification en kg de MAT (Matière Azotée Totale) pour évaluer les protéines des aliments pour le bétail.

Enjeux de l’Autonomie Alimentaire

La transition vers l’AA est motivée par divers enjeux:

  • Maîtrise des coûts de production: Réduire les dépenses en nourriture importée peut améliorer la rentabilité économique.
  • Diminution de la vulnérabilité et dépendance: Moins dépendre de facteurs extérieurs tels que la sécheresse ou la flambée des prix.
  • Changement de système: La conversion en agriculture biologique pousse vers plus d’autonomie.
  • Approche à l’échelle d’un territoire: L’AA contribue à l’autonomie des élevages implantés dans une zone géographique.

Le rôle d’Agri-Echange

Agri-Echange joue un rôle essentiel dans la promotion de l’autonomie alimentaire, tant pour l’autonomie fourragère que protéique:

Autonomie Fourragère

  • Insertion de légumineuses: Contribue à l’amélioration de l’autonomie grâce à des plantes résistantes comme la luzerne.
  • Mise à disposition de matériel: Permet d’assurer la qualité et la quantité des fourrages.
  • Bande enherbée: Les éleveurs peuvent augmenter leur autonomie grâce à l’entraide en pâturant ces bandes.
  • Couverts végétaux et céréales: Offre des économies de mécanisation et une source supplémentaire de fourrage.

Autonomie Protéique

  • Légumineuses: Réduisent l’utilisation d’azote synthétique et sont riches en protéines.
  • Méteils grain: Plus résistant face aux aléas climatiques.
  • Résidus riches en protéine: Les tourteaux, riches en protéines, sont bénéfiques pour les éleveurs.

Agri-Echange facilite également l’échange de matériel, de semences et de savoir-faire, contribuant ainsi à la création de fermes poly-cultures élevages.

Conclusion

L’autonomie alimentaire des élevages est une tendance en pleine croissance qui a le potentiel de transformer l’agriculture moderne. En réduisant la dépendance aux ressources extérieures et en promouvant une utilisation plus efficace des ressources locales, l’AA peut mener à une agriculture plus résiliente, rentable, et respectueuse de l’environnement. La plateforme Agri-Echange, en fournissant les outils et le réseau nécessaires, est un partenaire vital dans cette transition. Pour ceux qui cherchent à augmenter leur autonomie alimentaire dans l’élevage, Agri-Echange offre une solution innovante et efficace.

Catégories
Non classé

Réduction des intrants en agriculture

La réduction des intrants en agriculture va concerner l’utilisation des produits phytopharmaceutiques de synthèses et des engrais de synthèse. Cette réduction va avoir de nombreux bénéfices tant pour l’agriculteur que pour l’environnement.

Le rôle d’Agri-Echange dans la réduction des intrants

Réduction des produits phytopharmaceutiques

Agri-Échange peut faciliter la mise en place d’un désherbage mécanique grâce aux échanges possibles de bineuses ou encore de herses. Les agriculteurs peuvent ainsi tester de nouveaux matériels ou mieux amortir leurs nouveaux achats. Agri-Échange peut aussi avoir un rôle dans la mise en place d’autres leviers contribuant à réduire l’indice de fréquence de traitement (mise en place de couverts végétaux, allongement de la rotation, etc.).

Réduction des engrais de synthèse

Agri-Échange peut mettre en relation les éleveurs disposant de matières organiques (fumier, lisier) et les céréaliers cherchant à réduire leurs apports d’engrais de synthèse. En plus de la matière première, du matériel d’épandage peut être échangé au travers de l’application, comme les épandeurs à pendillard permettant de maximiser l’apport en azote pour les cultures. Agri-Échange va aussi contribuer au développement des légumineuses comme substituant aux engrais de synthèse.

Catégories
Non classé

Protection de la biodiversité

L’importance de la biodiversité en agriculture

La biodiversité rend de nombreux services bénéfiques à l’agriculteur, comme la structuration des sols, la régulation des ravageurs et la pollinisation des cultures. Par exemple, les auxiliaires de culture favorisés par la protection de la biodiversité permettent de réguler efficacement les ravageurs et ainsi de limiter l’utilisation de produits phytopharmaceutiques.

Le rôle d’Agri-Echange dans la protection de la biodiversité

Exemple des bandes enherbées

Prenons l’exemple des bandes enherbées qui peuvent jouer un rôle important dans le maintien de la biodiversité. Agri-Échange peut permettre de valoriser les fourrages issus de ces bandes auprès des éleveurs. Un céréalier ayant mis en place des bandes enherbées pourra proposer l’herbe (sous différentes formes : foin, enrubanné, ensilage) pour les éleveurs voisins, ce qui lui permettra de créditer facilement son compte.

Autres pratiques favorisant la biodiversité

D’autres pratiques favorisant la biodiversité peuvent facilement être mises en place grâce à Agri-Échange, comme la réduction des traitements phytopharmaceutiques, l’implantation de légumineuses, de couverts végétaux, etc…

Catégories
Non classé

La nouvelle PAC 2023-2027

Comment Agri-Échange facilite la mise en place de la PAC

La plateforme Agri-Échange peut permettre de faciliter la mise en place de certaines pratiques valorisables par les aides PAC. Prenons l’exemple des éco-régimes. Pour obtenir ces aides, trois voies d’accès sont possibles.

Voie des pratiques agricoles

Pour la voie des pratiques agricoles, Agri-Échange facilite l’allongement de la rotation grâce à l’accès à une large gamme de matériel pouvant être spécifique à certaines cultures (une faucheuse andaineuse pour la récolte du sarrasin).

Voie de la certification environnementale

Pour la voie de la certification environnementale, Agri-Échange permet aux agriculteurs d’avoir accès à du matériel permettant de réduire les Indices de Fréquences de Traitements (IFT) voire de les supprimer (désherbage mécanique avec une bineuse).

Voie des éléments favorables à la biodiversité

Enfin, pour la dernière voie des éléments favorables à la biodiversité, Agri-Échange favorise l’introduction d’infrastructure agro-environnementale de type haies, bandes enherbées, légumineuses, etc… (acquisition de semences de légumineuses comme le trèfle, limitant le coût d’implantation de la culture).

Autres avantages d’Agri-Echange dans le cadre de la PAC

Agri-Échange peut faciliter l’obtention d’autres aides PAC comme les aides couplées, les MAEC ou encore aider à respecter les diverses conditionnalités de la PAC.

Catégories
Non classé

L’agroforesterie

Qu’est-ce que l’agroforesterie ?

L’agroforesterie associe au sein d’une même parcelle des pratiques de productions sylvicoles (sous différentes formes : haies, arbres, bosquets) et de productions agricoles (culture et/ou élevage). Cela permet notamment de préserver des ressources naturelles comme l’eau (infiltration facilitée), les sols (moins d’érosion et augmentation de la fertilité) ou la biodiversité (habitats pour les insectes pollinisateurs et les auxiliaires de culture).

Les avantages de l’agroforesterie

Les haies et les arbres vont permettre de stocker du carbone dans les sols, servir de brise-vent (favorable à l’obtention d’un bon rendement agricole), et peuvent jouer le rôle de régulateur climatique. Ils participent aussi au bien-être animal des animaux d’élevage (protection du vent et ombrage).

Valorisation du bois dans l’agroforesterie

Le bois de taille issu des haies et des arbres peut être valorisé de différentes manières, par exemple sous forme de litière de plaquette de bois pour les élevages ou encore sous forme de bois énergie.

Le rôle d’Agri-Echange

Comment Agri-Échange favorise l’agroforesterie

Agri-Échange peut favoriser l’agroforesterie sur plusieurs points :

  • Faciliter l’entretien, grâce à l’échange d’outils spécifiques (élagueuse, lamier à scie) et la mise à disposition de main d’œuvre.
  • Faciliter l’implantation des haies et des arbres grâce à la main d’œuvre ou à la mise à disposition d’outil spécifique nécessaire pour l’implantation (paillage, sous soleur, etc….).
  • Valorisation des fruits pour l’élevage ainsi que des résidus de taille.
  • Valorisation du bois sous forme de piquet de clôture.
Catégories
Non classé

Les démarches bas-carbone

Une démarche bas carbone

Une démarche bas carbone consiste à s’engager dans une certification (qu’elle soit publique avec le label bas carbone ou privée avec des entreprises ayant développé leur propre cadre de certification) dans le but de générer des crédits/certificats carbone. Ces crédits carbone pourront par la suite être vendus sur le marché de la compensation carbone volontaire et permettront ainsi d’obtenir un gain économique.

L’entraide dans la mise en place de démarches bas carbone

L’entraide joue un rôle important dans la mise en place de ces démarches bas carbone, car cela implique en général la mise en place de nouvelles pratiques pour améliorer le bilan carbone de l’exploitation. Par exemple, ces nouvelles pratiques peuvent permettre une meilleure gestion de la fertilisation pour les ateliers végétaux en privilégiant les fertilisants organiques et en optimisant les apports.

Le rôle d’Agri-Echange

Comment Agri-Échange facilite l’engagement des agriculteurs

Ainsi Agri-Échange, grâce aux échanges qu’elle permet entre agriculteurs, peut faciliter l’engagement des agriculteurs dans des démarches bas carbone et faciliter l’accès aux crédits carbone. Prenons un exemple concret : l’implantation de couverts végétaux permet de stocker du carbone dans les sols et ainsi d’améliorer son bilan carbone.

Les avantages d’Agri-Échange dans la gestion bas carbone

Agri-Échange permet aux agriculteurs de s’échanger des semences fermières, ce qui permet de limiter le coût d’implantation du couvert. La destruction des couverts peut aussi être facilitée grâce à la large gamme de matériel pouvant être mis à disposition des agriculteurs (broyeur, cover-crop, etc…). L’éco-pâturage peut aussi être possible grâce à la mise en relation avec des éleveurs de moutons. Cela permet ainsi de baisser les charges de mécanisation pour les céréaliers et de mettre à disposition de nouvelles ressources fourragères pour les éleveurs hors des périodes estivales.

Ainsi l’entraide facilite la mise en place de nouvelles pratiques dites bas carbone, ce qui permet aux agriculteurs engagés dans des démarches bas carbone de générer plus facilement des crédits carbone et à moindre coût.